samedi 16 juillet 2016


1ere semaine. 
Sur le terrain de 0,5 hectare de Tassérré nous avons commencé par observer la course du soleil, les vents fort viennent de l’Ouest, le terrain est légèrement en pente vers le Nord/Est. 

Avec les attentes de Tassérré, Ludovic a fait une conception globale du terrain. Pour fournir un revenu fixe, nous allons installer un poulailler avec 10 coqs et 40 poules, un verger potager, planter des arbres fruitiers autour de la parcelle, et la clôturer. 

Nous avons fait une réunion avec le chef du village, son fils, l’oncle de Jean, le représentant de la Direction du Ministère de l’Environnement, et les participants, pour présenter le projet, et comprendre les attentes du chef du village. 

Grâce au A Egyptien nous avons pu tracer les courbes de niveau. Ensuite nous avons commencé à creuser les baissières avec une charrue et des ânes. 
Ces baissière permette de ralentir et d’infiltrer l’eau qui arrive en grande quantité sur le terrain. 
Nous avons continué a creuser un système de marres et de baissière pour accompagner le ruissellement de l’eau. 


La nuit suivante une forte pluie a emporté une partie des baissières. Cela nous a permis d‘évaluer comment le système réagit. 

Nous avons donc consolidé les baissières, en creusant plus profond et en formant des buttes plus haute et plus tassé. Le haut des buttes à été mis a niveau et nous avons mis en place un parcours sur tout le terrain grâce aux trop pleins des marres et des baissières. 

Une fois les baissières fini nous avons commencé à prendre les mesures et faire un plan pour présenter la conception. 

Pour faire bouillir de l’eau nous avons fabriqué un Rocket Stove avec des biques qui consomme très peu de bois pour éviter la déforestation et qui produit une grande chaleur. 


2ème semaine


Nous avons commencé une pépinière pour accueillir les graine de légumes de Kokopélie, les plants d’arbres, mangues, papayes, morengua, jatrofa, bannanes, avocats, alloévéra, ylang ylang, acacia méliféra …

8 juillet : Arrivée à Bobo Dioulasso.
Nous rassemblons l’ensemble du groupe, pour présenter le projet et expliquer les objectifs du stage et de chacun des participants.

L’après midi, nous visitons la pépinière pour connaître d’autres espèces locales , qui pourront intégrer notre jardin forêt.

Nous arrivons dans le village de Kadomba II où se trouve l’oncle du président de l’association Jean Ouedraogo.
Nous remarquons une agriculture conventionnelle. Lors de la saison des pluies des champs de maïs, sorgho, petit mille et arachide sont présents. Pendant la saison sèche, les habitants cultivent des champs de coton.
Les femmes et les enfants du villages désherbent les champs avec leur daba, les hommes traitent les plantation avec des produits phytosanitaire (pesticides et engrais chimiques)  

Nous remarquons que l'agriculture du village n'est pas avantageuse car elle évapore plus d'eau qu'elle n'en infiltre dans le sol. L'eau n'est pas retenu et érode le sol, les minéraux présents dans l'eau sont perdus.
Le sol est nu et peu de carbone lui est apporté.
L'entretien des cultures demande un travail physique important.

9 juilet : le lendemain de l’arrivée au village

Ce matin, grâce aux explications de Ludovic, nous avons observé les stratégies d'applications en permaculture à Kadomba, ainsi que son fonctionnement, et les éventuelles améliorations à prévoir dans le but d'établir un système sur le terrain de Tasséré.

Depuis 2013 Tasséré est l'interlocuteur principale du village qui arrose les pépinière entretiens les systèmes de récupération des eaux des pluies qui irrigue les arbres fruitiers placé derrière les cases. Le système n'est pas encore suffisamment viable pour lui permettre de rester toute l'année sur le terrain. Il faut donc créer un système lui permettant d'obtenir un revenu toute l'année à Kadomba, pour y rester afin d'assurer le suivi et l'entretien continuel pour pérenniser le projet.

Pour commencer, l'eau est à la fois la solution et le problème car sans eau rien ne pousse, mais trop d'eau engendre l'appauvrissement du sol à cause de l'érosion. En effet, ici l'année à Kadomba est séparé en 2 saisons, une saison sèche, et une saison pluvieuse.

  1. Lors de la saison pluvieuse, le but est de ralentir l'eau ou de faciliter son infiltration, car en allant trop vite elle érode le sol et ne s'infiltre pas.

Solution : ralentir l'eau dans un chemin à l'aide de grosse pierre qui forme des gabion.



Après 6 heures de route nous ramenant dans une jungle de plus en plus dense, nous atteignons enfin Bobo Dioulasso, ville parmi les arbres et capitale culturelle du Burkina. C’est à Bobo que nous rencontrons la majorité des collaborateurs au projet tel que le ministère de l’écologie, le Directeur du CCF (centre culturel français) ou encore les spécialistes de la flore local. La prochaine étape sera notre départ pour Kadomba avec Ludo pour commencer l’organisation du chantier.


samedi 2 juillet 2016

Samedi 2 juillet 2016 Arrivée à Ouagadougou

Samedi 2 juillet 2016


Arrivée à Ouagadougou par une douce nuit de juillet (28°C quand même), nous avons été accueilli comme il se doit par la famille de Jean pour une immersion total chez les Burkinabés. Pour notre premier jour en Afrique l'acclimatation demande un grand effort mais le sourire et toujours présent.  Nous rencontrons toute à l'heure Alice, coordinatrice de l'Afrique de l'Ouest pour Terre et Humanisme. Pour échanger des ressources, elle nous a mis en contact avec Sam un formateur d'agro écologie qui va intervenir sur la formation à Kadomba. En fin d'après midi nous avons rendez vous avec Lauranne de France Volontaire pour envisager l'accueil de volontaires sur le projet. 
Demain départ pour Bobo. 
Nous espérons que vous apprécierez ces quelques photos prisent sur le vif  !


lundi 2 décembre 2013

Week end Kadomba / Bobo

Ce week end six volontaires ont choisi de rester à Kadomba: ce sera journée vélo!!!

Au programme: Nous passons saluer les maçons et villageois volontaires à la construction des cases: le chantier avance vite!














Puis nous nous rendons au marché de Kadomba I où la découverte du jus de gingembre et de bissap glacé nous fait un bien fou!
















En milieu d'après midi nous partons "traquer" les éléphants  dans la forêts proche du barrage: aucun  d'aperçu mais une bonne baignade et un couché de soleil magnifique sur le lac!
















La journée se conclut par un bon repas chez Maryam (représentante des femmes au village et participante au projet) qui nous invite à manger un bon poulet  accompagné de riz à la courge (un délice) . Au moment de partir elle nous invite à rester dormir chez elle: certains acceptent pendant que d'autres se rendent au "bal poussière" du village pour danser au rythme des musiques du coin.


Le lendemain le groupe resté à Kadomba se sépare: une partie se rend à Bobo pour rejoindre la troupe partie vendredi se reposer ou visiter les environs tandis que l'autre partie reste au village pour aider dans les champs ou construire les cases!

vendredi 29 novembre 2013

Premier jour de construction !


Aujourd’hui on le sait on va bosser ! Oui, le moment tant attendu est arrivé puisque nous commençons la transformation du terrain !  certains impatients arrivent avant l’heure et se mettent en jambe dans un des karités du terrain pour scier une branche morte. Elle fera l’affaire pour fabriquer des manches aux pioches et pelles achetées ce week-end.


Lorsqu’Eric arrive et donne les premières instructions, c’est l’euphorie.

On se bat presque pour avoir un outil et mettre la main à la terre ! Nous désherbons les parcelles destinées aux cases et à la fosse compostière. Aussitôt fait, une équipe se met rapidement à creuser la fosse tandis que les maçons s’affèrent à disposer la première couche de brique des cases.

 
 
 
les deux prochaines cases d' Eric
 
3 cases destinées aux étudiants
 

Les individus se relaieront et travailleront sur le chantier sous un soleil de plomb jusqu’au début de l’après-midi. Chaque  case sera "bénie" par un don d'arachide, rituel local.






















Milieu de journée, vient le temps des au revoirs entre  toubabous qui partent pour un week-end à Bobo et les autres qui choisissent de rester à Kadomba.

 
 


jeudi 28 novembre 2013

Conception




Ce matin, 6 h, quelques volontaires ramassent le  coton dans le champ de Tasséré, un villageois toujours disponible pour les toubabous. On découvre la fleur de coton.








8h30, le soleil chauffe et nous quittons le champ pour rejoindre le projet.

 Pendant qu’un groupe expérimenté en permaculture finalise le design des maisons,  les autres volontaires complètent les courbes de niveau.
 
 

L’après-midi est consacré à la transmission des choix d’emplacement auprès de l’ensemble des volontaires.


mercredi 27 novembre 2013

Courbes de niveau


La journée commence pour certains par la découverte de la confection du beurre de karité et continue par la récolte du sésame au moment du levé de soleil...















9h, nous sommes sur le terrain pour continuer les courbes de niveau. Le travail est plus efficace, les outils plus nombreux, et nous reportons les courbes de niveau sur un plan afin de mieux les visualiser. L’après-midi, Véronique nous donne un cours sur la signification et l’objectif des courbes de niveau. Le soir, Ben, John entraînent les enfants dans des chants africains rythmés par les  djembé.

mardi 26 novembre 2013

Premier atelier


Ce matin, le décor a changé. Nous pouvons profiter de l’ombre offerte par le nouveau hangar.


 

Après une présentation du programme de la semaine et la fabrication du A égyptien et du niveau à eau, nous commençons à établir les courbes de niveau sur la zone zéro du design afin d'étudier l'écoulement des eaux de pluie sur le terrain.
 
 
 

 
 
 
 
L’après – midi nous suivons un cours sur les arbres et forêt, confortablement installés sous le hangar de formation.


lundi 25 novembre 2013

Transit vers Kadomba


25/11/13

 


   


Nous retournons ce matin à Kadomba avec du nouveau matériel pour commencer la construction des cases ainsi que des denrées achetées pour la semaine. Ludo reste à Bobo cette semaine pour récupérer du paludisme.  Sur le chemin qui s’éloigne de la maison, des enfants courent après le bus et s’agrippent à l’arrière jusqu’à ce qu’un adulte les surprennent et leur demande de descendre. Nous passons à côté du terrain et nous exclamons à la vue du nouveau hangar qui a été installé pendant le week-end (structure en bois et toit confectionné à base des tiges de petit mil cultivé à proximité).

Nous arrivons dans l’après-midi au village, ,stockons le matériel là où nous pouvons et déposons la nourriture dans la case du chef du village. Nous nous retrouvons à la nuit tombée pour un repas bien bon : alloco (bananes plantain), salade d’avocats, salade de fruits.

 

jeudi 21 novembre 2013

21/11/13 week end a BOBO




    Ce matin, nous partons passer le week-end à Bobo. Une conférence de presse et un forum d’associations, suivis d’un concert du groupe Trio Lolo nous attendent au Bois d’Eben, lieu connu pour ses soirées enivrantes. Petit déjeuner fini, nous rassemblons la vaisselle, les nattes et moustiquaires pour les plus craintifs, djembe et le nécessaire pour passer 3 jours à Bobo, dont les maillots de bain car nous irons nous baigner aux guinguettes si tout se passe comme prévu. 
Affaires chargées dans/sur le bus, nous partons. Nous arrivons dans la matinée, avons le temps d’installer nos affaires avant de partir au campagnard y manger pour la deuxième fois du séjour. Nous arrivons comme prévu au Bois d’Eben à 15h30 pour présenter le projet et rencontrer les associations locales. Nous attendons 16h, 16h30 nous apprenons que l’évènement a périclité. Nous choisissons de consommer tout de même des boissons bien fraîches qui commençaient à nous manquer à Kadomba. 18h arrive et nous sommes toujours au bois d’Eben. Nous mangerons finalement sur place le soir dans l’intermittence d’un jour nuit orchestrée par des coupures de courants dans le quartier. Puis nous terminerons notre soirée au son de Trio Lolo (Chant, Basse,balafon, flute mandinque et surtout la Kora de Ishaka l’un des plus grand maitre au Burkina), invité tout spécialement pour célébrer le projet de permaculture.














 Dimanche matin, nous nous préparons pour partir visiter la forêt sacrée du Kou.








Belle balade dans cette forêt protégée depuis 1951.














Dernière photo au pied d'un fromager géant...








... Et nous enchaînons par un repas de riz gras parfumé au soumbala (graine transformée du Néré) que nous prenons à la Guinguette.











A l'ombre du hangar,nous nous raffraichissons dans l'eau de la guinguette lorsque l'envie nous vient.







mercredi 20 novembre 2013

20/11/13




Veille du week-end à Bobo

Veille du départ pour Bobo, nous nous concentrons sur le design. 9h du matin, nous sommes au terrain, scindés en 4 groupes pour dessiner un design de l’habitat. Sous la chaleur burkinabè, nous acclamons les personnes qui reviennent du village avec des bouteilles d’eau. Devant Eric, nous prenons 30 minutes pour que chaque groupe présente  son design.



















De nombreuses idées émergent et il est très encourageant de voir l’implication de certains villageois.
Après un repas de pates parfumés au maggi, un groupe part à vélo au barrage de Kadomba pour s’y baigner pendant que certains se reposent, ramassent le coton ou jouent au carte avec les habitants (la bataille corse semble leur avoir plu). En fin d’après midi, Eric choisit l’emplacement du hangar à construire pendant notre absence, l’emplacement des cases sera fixé à notre retour.

mardi 19 novembre 2013

19/11/13



Jour 5
Christelle et Ludo sont aujourd’hui présents parmi nous. Notre journée se déroule en deux parties  consacrées au climat et à la conception d’habitat. Une tension est née autour du manque d’exercices journaliers car toujours assis pour suivre les cours, nous n’explorons pas la permaculture du bien être.
Cette journée a surtout été marquée par l’effervescence des villageois autour du match de foot entre Burkina et Algérie. Toute la soirée durant, nous entendons la radio d’un côté, la télé de l’autre. Laouen et Pol partent avec Eric et Seydou, un villageois, dans un maquis du coin regarder le match.
Pour les non footeux, c’est émulsion gustative autour d’un repas fort apprécié : salades de  crudités, bananes plantain et bissap (jus d’hibiscus).  Car en effet, depuis que nous sommes au village, les repas s’articulent autour de féculents, céréales sur huilés  parfumés au maggi : très rares sont les légumes…